Nikko Fly Hawk

En 2009, Nikko commercialise le Nikko Fly Hawk. Il s’agit d’un hélicoptère nouveau, en remplacement du complexe Nikko Sky Watcher.

Le Nikko Fly Hawk, avec ses accessoires.

Fiche Technique

Informations générales

  • Modèle : Nikko Fly Hawk, Nikko Gyro Hawk, Nikko Gyro Hawk II
  • Prix : 50€ à l’époque de sa commercialisation
  • Epoque : de 2009 à 2012

Performances et Dimensions

  • Dimensions hors rotor : 37cm/9cm/16cm, diamètre du rotor : 35cm
  • Poids : 250 grammes
  • Batterie et Chargeur : Batterie NiMh 8,4v 800mAh, charge en 1 heure
  • Autonomie de vol : environ 10 minutes

Commande

  • Télécommande : Gaz et direction proportionnels et indépendants
  • Télécommande à 2 canaux : Gaz (altitude) et direction droite/gauche. Pas de commande avant/arrière
  • Fréquence : 27mHz, 2 fréquences disponibles
  • Possibilité d’allumer des leds à l’intérieur de l’hélicoptère, depuis la télécommande

Mécanique

  • L’hélicoptère n’est pas muni d’hélice arrière d’anti-couple, mais de 2 rotors superposés tournant en sens opposés.
  • La stabilité de l’hélicoptère est assurée par des stabilisateurs, reliés au rotor supérieur.

Caractéristiques

Présenté dans une élégante boîte noire mat et transparente, le Nikko Fly Hawk est un hélicoptère radiocommandé Nikko s’adressant aux pilotes expérimentés. Comme tous les véhicules Nikko, l’hélicoptère Nikko Fly Hawk est livré « prêt à voler », avec une batterie et 6 piles AA pour la télécommande. La boîte du Nikko Fly Hawk affiche une série de pictogrammes prometteurs : télécommande à 3 canaux, avancement automatique, montée/descente, rotation droite/gauche, lumière extérieure, et lumière interne commandée à distance. Bref, beaucoup d’informations qu’il faut décrypter.

La boite du Nikko Fly Hawk, avec une grande fenêtre pour voir l’hélicoptère.

Le Nikko Fly Hawk est annoncé comme un hélicoptère à 3 canaux. Il y a un canal pour les gaz (l’altitude), un deuxième canal pour la direction droite/gauche, et un troisième canal pour allumer la lumière à l’intérieur de la cabine. Or, un hélicoptère 2 voies (2CH) est un hélicoptère sur lequel on peut monter/descendre et tourner à gauche/droite. Un hélicoptère 3 voies (3CH) est un hélicoptère sur lequel on peut monter/descendre, tourner à gauche/droite, avancer/reculer.

Les différents pictogrammes informatifs.
Les informations principales de vol et de commande.

Nikko estime que l’éclairage interne de la cabine est considéré comme une voie supplémentaire. Une voie est une fonction physique de déplacement, pas une commande à distance de lumière. Le Nikko Fly Hawk est bien un hélicoptère 2 voies (2CH), contrairement aux indications de la boîte.

L’hélicoptère Nikko Fly Hawk est constitué de polystyrène. Il reproduit un Bell Jet Ranger pour la cabine, et un Eurocopter Ec-135 pour la partie arrière.

Vue du Nikko Fly Hawk. Le style du fuselage est très réaliste !

L’ensemble est très homogène, l’hélicoptère est agréable à regarder. Il dépasse de loin le look de son prédécesseur, le Nikko SkyWatcher/SkyAce.

A chaque embout de pale, un petit caoutchouc jaune est présent. Celui-ci est collé, il ne protège en rien les pales. C’est juste pour rappeler le jaune du fuselage sur les rotors. A l’arrière, les 2 ailettes stabilisatrices sont du plus bel effet. Malgré les quelques crash subi par l’hélicoptère présenté, les ailettes ont résisté.

A l’arrière, un joli rotor de queue est présent, en plus des (fausses) surfaces mobiles nécessaires au vol.

L’hélicoptère Nikko Fly Hawk vole selon un principe ultra-répandu dans le monde du modélisme : les contre-rotors. Concrètement, les 2 rotors sont superposés et tournent en sens inversés. Pour monter, les 2 rotors tournent plus vite. Pour tourner, un des rotors ralentit, un effet de couple est créé, l’hélicoptère tourne.

Les contre-rotors. Ce système permet une très grande stabilité.

Les avantages de ce système sont nombreux : mécanique plus simple, pas d’hélice anti-couple à l’arrière, stabilité extrême et prise en main simplifiée.

A noter, les 2 cylindres reliés à la tige noire servent à stabiliser d’avantage l’hélicoptère. Des masses en acier sont présentes dans ces « cylindres ». Changer la trajectoire d’un objet en rotation est difficile. Ces deux masses étant reliés au rotor supérieur avec une biellette, le mouvement du rotor supérieur est lissé. L’hélicoptère est donc d’avantage stable et moins sensible aux perturbations aérodynamiques.

Une pale du Nikko Fly Hawk. L’embout jaune est constitué de caoutchouc.

Les pales sont constituées de plastique. Bien que les pales du Nikko Fly Hawk sont plus épaisses que la plupart des pales d’hélicoptères radiocommandées, celles-ci ne sont pas incassables. Les rotors tournent très vite, à chaque choc contre un objet dur, on risque de casser ou d’abîmer les pales. Là ou le bas blesse, c’est que Nikko ne fournit aucune pale de rechange, contrairement à de nombreux hélicoptères radiocommandées de cette taille. Il est donc préférable de voler dans un espace très grand sans obstacles, en intérieur ou en extérieur, sans vent.

Sous l’hélicoptère se trouve l’espace batterie. Nikko réussit à intégrer la batterie dans l’hélicoptère et non sous l’hélicoptère, ce qui est assez rare dans les hélicoptères de cette gamme. En contre-partie, les sièges de la cabine sont exagérément surélevés, mais comment faire autrement ?

L’emplacement pour la batterie.

Les patins d’atterrissage sont souples et amortissent au mieux les chutes de l’hélicoptère.

Du coté de la télécommande, on peut noter deux leviers : à gauche la direction droite/gauche, à droite la commande haut/bas. La petite molette à gauche permet de régler le trim gauche/droite. Ce trim permet de re-régler l’hélicoptère si celui-ci tourne tout seul à gauche ou à droite. Petit bonys, sur la droite, un petit bouton rond permet d’allumer les lumières à l’intérieur de la cabine. La télécommande est alimentée par 6 piles LR6 (AA), et émet sur 2 fréquences au choix non interchangeables (27mHZ).

La télécommande du Nikko HG Light.

La batterie du Nikko FlyHawk est une batterie NiMh 8,4v 800mAh, offrant une autonomie de 10 minutes de vol pour 1 heure de charge. Il sera difficile de construire sa propre-batterie de remplacement, les éléments de batterie sont spécifiques. Le chargeur est un chargeur sans arrêt automatique. Aussi surprenant que cela puisse paraître, il n’y a pas marqué Nikko sur le chargeur, mais Hoyoa. Notons au passage que les connectiques batterie / chargeur / hélicoptère sont des prises de moteur de Nikko 1/14 Evo Pro-Line

Le chargeur et la batterie du Nikko Fly Hawk.

Comportement

Dès les premiers décollages plus ou moins réussis, Nikko Fly Hawk souffle énormément d’air. Le sol est balayé instantanément dans une ambiance sonore assez bruyante. L’hélicoptère Nikko Fly Hawk décolle facilement et ne manque absolument pas de puissance.

L’hélicoptère, en vol lors de son décollage.

Rapidement, on essaye de se prendre au jeu, mais l’hélicoptère se retrouve rapidement en situation périlleuse s’il évolue dans un espace restreint. Le réflexe naturel de débutant est de lâcher la commande de gaz… Mais l’hélicoptère tombe ! Il faut donc apprendre à perdre ce réflexe, et anticiper les trajectoires de l’hélicoptère. Le Nikko Fly Hawk avance tout seul vers l’avant, ni trop rapidement, ni trop vite. Bien que ça soit un simple hélicoptère 2 voies, il reste agréable à piloter.

Vidéo

L’avis de NikkoMania

L’hélicoptère Nikko Fly Hawk est beau, agréable à piloter, son autonomie est correcte. Il est aussi assez résistant, sans pour autant être incassable. Quelques fissures peuvent apparaître sur le polystyrène, facilement réparables avec de la colle. Deux détails fâchent : l’absence d’une troisième voie permettant de contrôler le déplacement vers l’avant, mais surtout l’absence de pales de rechange.